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Le domaine de l’Oratoire Saint-Martin fait figure de proue de l’appellation Cairanne. Propriété familiale où dix générations se sont succédées sur le même vignoble depuis André Alary en 1692. Elle totalise 25 ha sur les coteaux de Saint Martin dont l'oratoire, construit au milieu des vignes, a donné le nom au domaine. Vignerons de père en fils depuis 300 ans, c’est maintenant Frédéric et François Alary qui gèrent l'exploitation. Le domaine est entièrement conduit en biodynamie depuis 2008. Il faut savoir que seuls 2 domaines dont l’Oratoire Saint-Martin sont en biodynamie à Cairanne. Ici ce type d’agriculture prend tout son sens car les 25 ha de la propriété sont d’un seul tenant créant ainsi un véritable biotope. La biodynamie permet de diviser les doses de traitement par 4 par rapport à l’agriculture biologique. Aucun insecticide n’est utilisé car les deux frères replantent des arbres pour recréer un équilibre naturel et ainsi éviter leur utilisation.

Côté élevage, à partir du millésime 2006, les frères Alary ont abandonné l’élevage en fût pour revenir à l’élevage en foudre et en cuve béton, comme le grand-père le pratiquait à l’époque.

Grâce notamment à l’implication des 2 frères Alary, Cairanne est un cru depuis le millésime 2015. Ils ont obtenu l’appellation à la fois pour le rouge et pour le blanc. Ces derniers se sont battus pour obtenir un cru qui suit un cahier des charges stricts c’est à dire : obligation de vendanges manuelles donc tri obligatoire, les doses de SO2 sont calées sur les doses utilisées dans l’agriculture biologique. Aussi, le désherbage chimique et les grosses bennes de plus de 2 tonnes pour les vendanges sont interdits. Enfin, le rendement maximum a été déterminé à 38 hecto hectares. Pour revendiquer l’appellation en blanc, il faut que l’assemblage soit composé au moins de 30% de clairette, 20% de roussanne et 20% de grenache blanc.

Bettane et Desseauve : ''Depuis près de vingt ans, Frédéric et François Alary font de leur propriété l'une des ambassadrices les plus séduisantes et régulières des Côtes-du-Rhône. Toujours solidement charpentés mais sans aucune rudesse de tannin, exprimant avec précision un fruit mûr, leurs vins rouges ne sont jamais meilleurs qu'après un à trois ans de garde, selon les cuvées et les millésimes. Quant aux vins blancs, ils s’épanouissent autour de textures suaves, bien en chair, à la minéralité discrète.''

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L'expérience du bon vin

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